• La beauté quand-même (mai 2001)

    Il faut chercher la beauté dans les interstices, dans l'inattendu, dans un petit salon de thé dans une ruelle de Harajuku, dans un chat sous la pluie entre des fleurs dans le jardin Sankei En de Yokohama. Ou dans une petite bonne femme en kimono qui traverse la rue avec les salary men en costard, une moine qui mendie devant un centre commercial, un sumotori en habit traditionnel qui attend le métro. Des jeunes à la tronche alterno lâchent de la menue monnaie devant un temple, se tapent deux fois dans les mains et prient...

    Les temples sont tous beaux, a la fois imposants et légers. Leurs entrées, les toori, sont comme des idéogrammes enracinés dans la terre, la pureté de leurs lignés exprime le sacré. Dans un monastère zen les étudiants font la queue pour tirer leurs longs arcs asymétriques. La lenteur et la sûreté de leurs mouvements est pleine de paix.

    Le Japon qui attire l'intellectuel occidental et le Japon moderne semblent venus de dimensions différentes qui seulement par hasard occupent le même territoire. C'est une superposition de deux mondes unis par de frêles passerelles.

    (la photo est de Mirlimi et a été prise lors d'un voyage ultérieur - en 2005)

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