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La poussière de Kaboul (mai 2004)
Kaboul est poussiéreuse, les paysages sont ocres à perte de vue. Autour de l'aéroport quelques blindés russes sont en train de rouiller paisiblement. Quelques murs portent des traces de balles et d'obus et certains bâtiments sont toujours éventrés.
Le transport dans cette ville est un véritable enfer, c'est comme Nouakchott (quatre voitures font un embouteillage) en plus grand et plus bordélique : klaxons de tous cotés, cyclistes suicidaires et pousse-charge divers... Deux blindés légers allemands sont bloqués dans tout ce bazar, les mitrailleurs semblent flegmatiques...
Le couché de soleil sur la chaîne de montagnes à l'ouest de la ville tout à l'heure était magnifique, comme coulé dans l'ouate par la poussière dans l'air. Au premier plan des gamins jouaient au foot dans un terrain vague et deux femmes, la burqa relevée pardessus la tête rentraient chez elles.
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Commentaires
optimiste, cette image (en mots) finale. Voilà bien un pays où j'aimerais me rendre. Mais, là, c'est un peu loin. A bientôt.