• Le retour à Osh et la recherche d'un appareil photo (Kirghizistan automne 2002)

    Enfin, après deux semaines dans cet univers beau et bizarre, comme cloîtré dans la BMK (avec néanmoins quelques balades à pied dans la ville, grandes avenues vides, feux tricolores aveugles et inutiles, ce marché trop petit, les bornes-fontaines délabrées pissant l'eau sans cesse, quelques boutiques, des grands bâtiments vides, les vitres remplacées par du plastique), je repars, la formation finie.

    Mon Lomo ayant rendu l'âme pendant mon séjour à Gulcha (ou même avant), arrivés à Osh, Alisher m'emmène à la recherche d'un nouvel appareil photo. Ce n'est pas dans les boutiques Kodak que je risque de trouver un appareil intéressant, nous faisons le tour de quelques studios photo. Dans le sous-sol d'un centre commercial, après avoir descendu un escalier assez sombre (je commençais à me demander dans quelle galère j'étais embarqué !) nous sommes arrivés dans une pièce aux murs couverts de photos de mariage, trois types assis sur un banc discutaient éclairés par une lumière plutôt ténue. Alisher leur explique les raisons de notre passage, le photographe commence par dire qu'il ne sait pas trop où nous pourrions trouver de bons appareils. Il finit par nous proposer l'un des siens, d'un petit coffre fort d'un bleu clair écaillé il sort une demi-douzaine de Zenit d'au moins les années 80. Pendant que je regarde chaque appareil, que je fais semblant de m'y connaître, Alisher explique à l'assemblée ce qu'un toubab peut bien faire là. Je finirais la soirée avec un Zenit totalement manuel pour 10 US$. Il rendra finalement l'âme après une seule péllicule !



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