• Dans le Trarza (novembre 1998)


    Un soir la voix du muezzin retentit d'une mosquée tout proche. Mes collègues se dépêchent pour rentrer dans le bâtiment. Pendant que l'imam récite sa prière, je reste seul assis sur le capot de la Toyota à percevoir le soleil se coucher, la fraîcheur de la nuit tombante, le rose et le bleu du ciel. Près de la mosquée, des enfants d'une dizaine d'années jouent à prier dans le sable (peut-être prient-ils réellement).

    Ces couchers de soleil sont tous magiques, ils transforment le désert : la poussière qui nous étouffe prend un couleur chaleureuse, les acacias chargés d'épines s'adoucissent, comme si l'hostilité de ce monde s'assoupissait.

    (photo de septembre 2006 et du nord de la Mauritanie, rien à voir sauf l'ambiance !)



  • Commentaires

    1
    Jeudi 16 Août 2007 à 08:40
    j'aime bien
    cette photo...
    2
    Jeudi 16 Août 2007 à 19:40
    Merci
    Jane ! Pour obtenir ce résultat la recette est la suivante : se trouver dans une tempête de sable avec un reflex mécanique, laisser le sable gripper les mécanismes puis essayer de prendre une photo... Normalement l'obturateur se bloquera et restera ouvert, les photos sauvées du désastre auront cette touche !
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