• Transport tanariviens (les charrettes à bras)

    La ville est sillonnée de gars tirant leurs charrettes, le transport de marchandises le moins cher. Ils peinent, par exemple, pieds nus frappant le bitume dans la montée de Betsaret, leur charge de planches vibrant, l'effort nu, brut... Ailleurs ce sera une charge de charbon de bois dans des sacs en jutte ayant, avant, contenu du riz, ailleurs encore un tas de bananes encore vertes... Antananarivo est une ville de collines, aux montées – rudes – suivent des descentes périlleuses. La charrette à bras est alors penchée en arrière au point de toucher le sol, une manière d'aider au freinage de l'engin au point de s'emballer.

    Près du marché d'Andravoahangy, là où sont rassemblées les 404 bâchées et ces camionnettes Citroën en tôle ondulée, il y a des pousses-pousses bringuebalants, qu'on voit rarement transporter des gens... Il n'y a rien de touristique dans ces véhicules, jamais un vasaha ne semble s'aventurer à les utiliser. Souvent les voilà transformés en de vulgaires charrettes à bras, parcourant les bas-quartiers d'une charge de bois, de riz, parfois le propriétaire de la marchandise est assis avec elle dans l'étroite cabine. Le pousse-pousseur tire alors tout cela, marchandise et patron, vers une destination inconnue.


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