• Campeche : encore un lieu où je suis passé. Encore des belles églises, encore des bâtisses basses aux couleurs pastel. La ville fut fortifiée au XVII pour la protéger contre les pirates anglais, français et hollandais. Les tours et un morceau de mur sont tout ce qui reste de ces fortifications. Un soir, un maçon finissant la rénovation d'une des tours nous invite à rentrer. Nous montons sur le toit par une rampe qui servait à monter des pièces d'artillerie tirées par des chevaux sur le toit. C'est la nuit, depuis les murailles, je regarde la ville s'agiter et des phares lointains parler aux marins. Les tourelles aux coins du bâtiment sentent la pisse, nous redescendons. Là le maçon nous raconte une histoire de pirate momifié trouve au sous-sol avec sa patte de bois.

    A Palenque la chaleur est écrasante, le site toujours aussi magnifique entre brume et foret vierge.

    Cela fait quatre jours que nous sommes à San Cristobal. Nous retrouvons le froid des hauts plateaux guatémaltèques et la variété des vêtements des peuples des vallées autour. Hier nous étions à Zinacantan, avant hier à Tenejapa.

     

    Par un coup de bol non voulu nous sommes tombe le jour du Saint Patron, San Idelfonso. L'habit des hommes de Tenejapa est un poncho de laine marron fonce attache autour de la ceinture portée sur un short blanc fortement brode au niveau du genou.
    Des bouffées de pom sortent de la porte de l'église, c'est un encens déjà sacre pour les mayas de l'époque classique obtenu de la résine d'un arbre.

    Devant l'église une rangée d'hommes portant des bâtons attend.

    Soudain la cloche se met à sonner, deux hommes sortent de l'église avec des fusées, les explosions commencent.

    Maintenant quatre bannières rouge bordeaux émergent, suivies d'un groupe d'hommes, on entend de la musique de tambour et de flûte, puis d'autres instruments à vent. Sortent des saints portés par des hommes, chaque saint habillé avec des tissus traditionnels du coin, chaque saint entouré, suivi, de deux femmes portant des encensoirs brûlant du pom sur des charbons.

    Puis c'est une croix complètement couverte de feuilles qui est sortie de l'église : alors, est-ce une croix chrétienne, ou est-ce une représentation de l'arbre monde sacré des mayas pré-chrétiens ? Sans doute les deux...

    Dans la procession il y a des hommes habillés de différentes façons, certains portent des chapeaux à rubans et des écharpes noires et rouges, d'autres des chapeaux de cow-boy, la marche est fermée par ceux qui attendaient avec des bâtons. Chaque costume correspond sans doute à un niveau de hiérarchie... La procession se déplace rapidement et s'arrête d'un coup, là des vivas aux différents saints sont lancés accompagnés de coups de musique rapide. Quand la flûte et le tambour recommencent la procession reprend la route. La procession retourne à l'église après avoir fait un tour du village.

    Il doit se faire une consommation monstre de liqueur dans cette fête, lors que nous repartons, nous passons plusieurs hommes, certains en vêtement traditionnel allongés par terre...



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  • Ticul est un centre marchant dans la zone puuc, une série de basses collines qui sont le seul relief de la péninsule. Cette zone est connue depuis longtemps pour être un grenier à grains à cause de ses sols profonds et fertiles. Maintenant la zone puuc est dédiée aux agrumes. L'eau souterraine est ici à plus de 80 m, les mayas classiques ne pouvant l'atteindre ils devaient trouver l'eau ailleurs pendant la saison sèche. Ils ont crée les chultun, des citernes souterraines pouvant atteindre 100 m3 alimentées pendant la saison des pluies par l'eau de ruissellement. L'eau stockée servait à une famille élargie pendant les 6 mois sans pluie...

    C'est ici que le style Puuc maya a atteint sa plus belle expression, notamment à Uxmal. Nous partons visiter la "route Puuc", avec les moyens du bord : faire du stop sur la route. Tout commence bien et nous avançons une vingtaine de kilomètres avec un fermier yucateque dans son pick-up de 32 ans dont il nous raconte avec fierté les vicissitudes. Drôle de bonhomme, il nous parle de ses grands parents et de leur travail "tumbar monte", littéralement faire tomber les montagnes... En fait, cela veut dire débroussailler pour installer les milpas.

    Très vite notre chance tarit, surtout parce que, à part les touristes, pas bien nombreux ce jour là, personne n'utilise la route Puuc. Nous marchons 5 km jusqu'à Labna. Sur le chemin une bande de coatis traverse la route devant nous, comme nous nous arrêtons les regarder une mère inquiète se met à crier et à grimper un arbre pour nous voir plus clairement. Nous partons, plus loin, un motmot est perche sur une branche pas loin de nous, encore le vert métallique et le turquoise.

    De Labna nous marchons à Xpalak, la pluie commence à tomber... La chance semble nous abandonner totalement... Pendant que je regarde ce qui reste de la ville maya, des monceaux de pierres entre les arbres, Myriam discute avec le gardien de l'entrée. C'est lui qui nous aligne notre prochain "ride", avec un de ses collègues qui rentre à Muna. Sa vieille golf n'a plus de marche arrière, il faut pousser pour la sortir. Quand la pluie est trop forte, il faut s'arrêter car les essuie glaces ne fonctionnent pas non plus...



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  • Le Mexique est devenu assez cher, nous cherchons la limiter les dégâts en faisant du stop avec un succès plus ou moins sûr. De Tulum en un tir nous arrivons à Coba, un village Maya entre la garrigue yucateque et une série de lagunes. Quelques maisons ont une forme ovale, les murs de branches et de torchis blanchis à la chaux, une seule porte et un haut toit en palme. Les proportions de ces maisons sont presque un tiers de maison et deux tiers toit : comme les temples de Tikal. Ce sont des maisons dont l'architecture n'a sans doute pas change en mil ans. Les femmes portent de longs huipils blancs au col brodé de grosses fleurs.

    Coba est à cote d'un site Maya ancien étalé sur 7 kilomètres de chemin dans le maquis. Entre les groupes de temples d'époques diverses nous croisons de très beaux oiseaux, un trogon jaune et noir, et peut être deux espèces de motmot vert métallique et turquoise. L'hôtel dans le quel on dort a un étrange restaurant, le jour, quant les bus touristiques débarquent une carte est présente, le soir, quant il n'y a plus que les locaux ou les clients de l'hôtel, c'est une autre carte, avec des prix un tiers moins chers...

    Puis, encore en stop, nous débarquons à Valladolid. C'est une belle ville coloniale, des rues à points de fuite en couleur pastel. Beaucoup de femmes en longs huipils blancs s'y baladent. Nous regardons des bus et des bus de touristes s'arrêter puis repartir depuis la place centrale.

    C'est de Valladolid que nous visitons Chitchen Itza, la partie la plus connue de ce site a une architecture assez brutale, couverte de bas reliefs sanglants : décapitations, animaux mangeant des coeurs humains, crânes entasses... C'est la partie la plus récente, bâtie par les mayas-toltèques, très militaristes. La partie la plus vielle, en style Puuc, avec des mosaïques en pierre de monstres de l'inframonde leurs nez grotesques émergeant des coins des bâtiments, est plus belle.

    Toute la péninsule du Yucatan est une plaque de calcaire, pleine de trous : un karst. La présence d'eau dans le sous sol accélère la dissolution du calcaire et certaines grottes s'agrandissent, deviennent d'abord des cavernes cylindriques au fond plein d'eau, quand le toit de ces cavernes s'effondre ce sont des cenotes : "dzonot". C'est dans ces lieux que les mayas yucateques cherchaient leur eau pendant la saison sèche. Nous en avons visité deux prés de Valladolid, a cote du village de Dzitnup. Dans le deuxième, après avoir descendu par un boyau étroit nous voila bouche bées devant une immense salle cylindrique, la lumière rentre par une partie effondrée du toit et éclaire une énorme masse d'eau turquoise. Par cette même ouverture, une cascade de racines, un liquide soudain fige, cherche a trouver l'eau.

    Pour aller à Mérida nous prenons un bus qui traverse pleins de villages dans lesquels en rétrospectives nous aurions pu et du nous arrêter. Comme Izamal, avec des temples mayas dans une trame urbaine coloniale aux bâtiments systématiquement jaune d'oeuf. Le couvent est de ce village est lui même construit sur une pyramide...

    Mérida est la première ville que je retrouve après prés de six ans. Les choses ne sont pas exactement là où ma mémoire les avait laissées - ici aussi - comme ce magasin de hamacs qui semble avoir changé de trottoir ! Le zocalo me parait moins être une cour des miracles (je me souviens de cet enfant tzeltal avec un sweat Pocahontas qui s'endormait sur notre table appuyé sur un fagot de bracelets dits brésiliens). La chasse aux touristes est quand même ouverte et si on ne s'éloigne pas de cette place on risque fort l'arnaque...

    Une étrange ville... Les rues sont noires de monde, il y a des grands magasins, des cinémas, des bonnes librairies, des hôtels hors de prix. Les bâtiments passent du moderne, au porfirien (architecture style belle époque), au colonial, il y a des bâtiments abandonnés, tout cela se côtoie de manière chaotique. Au détour d'une rue nous arrivons dans le quartier du marché, plus grand, plus bordélique que ceux que nous avons vu ailleurs en Amérique Centrale. Nous faillissions nous y perdre, de joailliers nous passons au quartier boucherie et sans trop savoir comment nous passons a un secteur de vente de verdure veillée par la vierge de Guadalupe.



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  • Je suis loin de Chetumal, cette ville est déjà entrée dans les brumes de la mémoire. La mémoire me joue de drôles de tours alors que je déambule dans le rues de San Cristobal, la nostalgie est à chaque coin. Je me souviens des lieux mais voilà qu'ils me surprennent à se trouver ailleurs, tel patio avec une belle librairie se trouve deux ou trois cuadras du lieu ou je m'attendais à le croiser...

    Enfin, revenons à la chaleur de Chetumal et ses rues trop larges où s'engouffre la lumière des caraïbes. Apres l'Atlantique Nicaraguayen, Tela, Dangriga et Tobacco Cay nous semblons continuer dans la quête, foireuse, du parfait paradis caribéen en débarquant à Majahual après trois heures de bus dans un paysage aussi statique qu'un tableau (une route droite comme un lancer de pierre à travers un insondable maquis tropical).

    Majahual est un ancien village de pécheurs étiré sur trois kilomètres, nous nous logeons dans des cabanes dont la particularité est la lumière obligatoire de 18h30 a 21h00 - nous n'avons pas d'interrupteur... Si la mer a bien la bonne teinte de bleu, le sable est bien blanc et les palmiers se présentent comme il doit, les croiseurs qui viennent mouiller au quai prévu à cet effet font figure d'immeubles d'HLM mouvants aussi effrayants à nos yeux que les premières caravelles ont du paraître aux mayas de ces cotes. Peu de temps après le mouillage du ventre des monstres se déversent des flots humains, et des bandes d'etatsuniens à bicyclette, en kayak et à pied traversent alors le village de long en large parlant de leur boulot, de leur villes ou du restaurant laissé derrière eux.

    Nous essayons d'atteindre la barrière de corail, elle est trop loin. Sur le chemin, pourtant, dans la mouvante luminosité sous-marine surgissent les formes étranges de globes et flammes de corail et encore quelques poissons multicolores. Le silence, les formes mystérieuses, la lumière trouble, tout cela fomente la peur de ce qui s'y cache...

    La route encore, au prochain candidat de paradis tropical, Tulum, les couleurs sont toutes les bonnes, mais les villages de cabanes yucateques sur le bord de mer sont tous habités par des toubabs. Nous dormons dans une cabane de bouts de bois mal fagotés sous un toit en paille. Nous la louons avec un autre couple français et je passe la nuit dans un hamac trop petit, vêtu de la tête aux pieds pour combattre la vague de froid qui balaye le Yucatan. Au même moment, dans une cabine voisine dormait Chris Longo, fou des USA ayant buté sa femme et ses enfants. Entre les dix criminels les plus recherches des EU, il sera arrêté par la police mexicaine à Tulum une semaine plus tard... Il y aurait une nouvelle noire a écrire sur ce bonhomme se croyant planqué entre mil ricains et européens !

    En allant à Tulum nous avons traverse une ville au nom d'un politique mexicain des années vingt. Ce n'est que plus tard que j'ai su que cette ville s'appelait avant Chan Santa Cruz et qu'elle a été la capitale d'une sorte d'état Maya pendant la Guerre des Castes. Cette insurrection Maya commença en 1847 et fut à deux doigts de virer les blancs de la péninsule du Yucatan. Alors que les paysans insurgés assiégeaient Mérida est venu la "siembra" et tous sont repartis planter le maïs dans leurs milpa. La rébellion ne sera complètement enrayée qu'en 1901 quand l'armée de Porfirio Diaz prend Chan Santa Cruz...



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  • Apres quelques embrouilles d'agence de voyage (il y a décidément plusieurs requins dans les eaux tranquilles du lac Atitlan) nous partons pour la traversée de nuit du Guatemala. Nous arrivons presque plus morts que vifs à Flores, capitale du Petén.

    Flores est aussi couverte de touristes, d'hôtels à touristes, de bars à touristes, de magasins à touristes, de tours pour touristes... La vieille ville est un petit labyrinthe de ruelles sur une île au bord du Lac Petenitza. Une route mène à la rive où la nouvelle ville croit. Assis un moment sur le bord du lac nous regardons passer les mangrove swallows, d'un vert métallisé presque imperceptible. Puis le soleil se couche, jaune, orange, rouge, les bleus de plus en plus violets.

    C'est de là que nous partons pour Tikal. Dans la jungle, les temples avec leurs longues et massives crêtes surgissent, montagnes de pierre. La jungle est bien vivante, des l'entrée du parc je vois un petit toucan (colared araçari), dans la journée nous verrons des singes araignes, des coatis, des dindes sauvages (ocelated turkey), des pics-verts, des perroquets, une mygale, nous entendons au loin les cris des singes hurleurs. La journée est crevante, nous avons parcouru 10 Km dans la jungle pour essayer de voir un maximum de temples, en fait, ce n'est pas la bonne stratégie et arrivés sur la grande place, là où deux magnifiques temples se font face (les plus célèbres du lieu) nous sommes saturés...

    Nous entrons au Belize par Melchor de Mencos, première surprise, la sortie de la douane est comme celle du Royaume Uni, carré vert : "nothing to declare", octogone rouge : "something to declare". Deuxième surprise : l'effigie de la reine sur les pièces de dollar du Belize. Le Belize est encore partie du Commonwealth, c'était le British Honduras jusqu'en 1981 (le gouvernement guatémaltèque lorgne sur ce petit pays et malgré les arrêtés de la cour internationale de justice de La Haye les cartes officielles du Guatemala représentent le Belize comme une région)...

    Drôle de mosaïque que ce pays, un peu plus de la moitie de la population est créole, venue de la Jamaïque, un peu plus de 10 pourcent est garifuna, arrivée en 1832 après avoir soutenu le mauvais parti lors d'une guerre civile au Honduras, un peu plus de 10 pourcent est maya Kekchi ou Mopan, ici depuis au moins 3000 ans, le reste est un mélange de chinois (la plupart de restaurants et des commerces de proximité sont tenus par eux), d'indiens (il y a deux restaurants indiens à San Ignacio et dans l'un c'est la télévision d'Inde que l'on peut y voir), de mestizos hispanophones, de palestiniens, de libanais, d'européens... De fait les deux langues officielles sont l'espagnol et l'anglais et le Premier Ministre s'appelle Saïd Musa.

    Les paysages du sud du pays (en allant de Belmopan, modeste version de Brasilia n'ayant pas vraiment décollé, à Dangriga, capitale du pays garifuna) est couvert de montagnes et de jungle, sur les rebords de la route, dans chaque vallée des plantations d'agrumes s'entendent à perte de vue : elles travaillent pour l'entreprise DelOro, le Belize serait-il une future République Orangère ?

    Le nord est plat comme une feuille de papier et souvent des deux cotes de la route s'entendent de vastes marécages. Vers Orange Walk l'industrie de la canne à sucre devient prédominante, comme nous y passons en pleine zafra, les routes sont remplies de camions surcharges de canne brûlée.

    Le pays est très cher compare à ses voisins, des prix remarquablement proche de ceux d'Europe. Comme il y a beaucoup de grandes réserves naturelles bien réputées et que le pays n'a pas un passe guerrier de nombreux touristes y viennent. Ce sont surtout des gens plus âgés que nous, parfois avec leur famille, souvent pour des séjours courts, une autre faune que celle avec la quelle nous nous étions habitues à voyager...

    San Ignacio : de nouveau l'architecture caraïbe, les maisons surélevées en bois, parfois rendues bancales par l'age. Nous traversons une rivière dans un bac manuel, sur des troncs sur le bord de la rivière d'énormes iguanes jaunes et noirs se prélassent au soleil.

    Dangriga : une longue rue poussiéreuse qui longe la mer, des rastafaris nous dépassent à vélo un signe de main ou de tête pour dire bonjour. Dans une boutique, outre les posters de Halie Selassie, deux billets éthiopiens de l'époque impériale sont affichés derrière le comptoir. La nuit du premier de l'an nous entendons au loin les tambours Garifuna mais nous, nous les cherchons pas, nous sommes trop fatigués.

    Tobacco Cay : dans la mer caraïbe un îlot plus petit qu'un stade de football, dessus six hotelitos et leurs cabanes, autour le récif de corail sévèrement endommage par Mitch. Cependant entre les quelques coraux encore vivants nous voyons une myriade de beaux poissons, un barracuda patibulaire, des turbots hideux et un poisson scorpion que je fuis. La nuit tombée à la lampe de poche je repère un beau poulpe quasiment fluorescent sous la lumière. Bien sur des magnificient frigate birds font d'incroyables acrobaties aériennes pour se voler mutuellement des poissons et des pélicans débonnaires et décoiffés cherchent leur pitance, étrangement un petit héron nocturne (yellow-crowned night heron) regarde tout cela depuis son rocher.

    Le retour à Dangriga est mouvementé, un front froid est entré et la mer est vive, le hors-bord en fibre de verre tangue dans tout les sens, nous arrivons cependant à bon port, mouillés mais pas beaucoup pire (une anglaise faisant la traversée un peu plus tard est tombée à l'eau avec le capitaine du navire, heureusement ils ont été repêchés...).

    Belize City : comme Bluefields en plus grand, avec plus d'architecture bourgeoise, le magnifique palais de justice en bois par exemple. Quelques jeunes reprennent des looks de crips ou de bloods de LA, ils n'ont pas l'air commodes (un ukrainien de notre hôtel se fait piquer ses groles, une conversation en ruse en découle avec des tchèques qui lui offrent une pair qu'ils avaient en rab...).

    Nous passons notre dernière nuit à Crooked Tree, un petit village au milieu d'une réserve d'oiseaux. Notre hôtel ressemble à un safari lodge, les trois autres couples présents nous doublent au moins en age, ils sont tous fadas d'oiseaux, en parlent beaucoup. Le lieu en vaut la peine, malgré le voyage en stop dans la chaleur tropicale que nous avons du faire pour y arriver. En deux jours nous identifions une vingtaine d'espèces (dont 9 que je n'avais jamais vu, le vermilion flycatcher, par exemple, un petit oiseau rouge vif). Trop d'piaf !

    Restop, rebus, frontière et arrivée au Mexique.

    Nous sommes aujourd'hui à Chetumal, ville aux larges avenues, pas particulièrement belle mais avec une certaine luminosité caraïbe, un certain calme (contrairement au Nica, Chetumal avait encore l'air vide et fermée à 9 heures du mat'). D'ici nous ne savons pas trop encore ou aller mais nous partons aujourd'hui, vers la mer ? Vers l'intérieur des terres ?



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